Le Marquis sort du maquis [Marquis de Sade - Finie]

Donatien Alphonse François de Sade

feat. Geoffrey Rush (Quills)

Identité

SURNOM: Marquis de Sade
DATE DE NAISSANCE: 02/06/1740
LIEU DE NAISSANCE: Paris
SEXE: (souvent) Masculin
ORIENTATION SEXUELLE: (dans tous les sens) Bi/Pansexuel
NATIONALITÉ: Française
APPARTENANCE: Hors-la-loi
RANG:
PERSONNALITÉ:

Un monstre ! Un immoral et un débauché ! Cédant à toutes ses passions, surtout les plus indicibles et les plus impies, le peuple a vite fait de dresser un portrait gras, purulent et méphistophélique de Monsieur le 6, ancien (?) locataire bien malgré lui de la prison d’État de la Bastille.

Mais qu’en est-il de la vérité ? Il n’est pas de fumée sans feu, Donatien Alphonse François est un éternel soumis aux passions qui transpercent son corps et déchirent son esprit. Enfermé pendant trop longtemps, il est tel un fauve en cage, tournant à vide jusqu’à la folie. Son seul exutoire est l’écriture, où il déverse tout son fiel, sa rage, sa volonté de dominer tout et tout le monde. Il compense son impuissance et son immobilité subies en torturant des personnages fictifs dans un monde de fantasmes tous plus malsains les uns que les autres.

Or, l’écrivain n’est pas toujours ce qu’il écrit, et le monstre de Sade doit beaucoup aux mythes et légendes qui grossissent les traits, font des raccourcis faciles et se nourrissent du grotesque et de l’horrible. S’il reste un homme à la sexualité plus que débridée et aux mœurs bien peu recommandables, il est cependant plus mesuré qu’on ne pourrait le penser à la seule lectures des ‘œuvres’ qu’il sale jusqu’à l’indigestion, et ce à la demande expresse de ses éditeurs.

Quoi qu’il en soit, le Marquis de Sade sait se parer d’une rhétorique puissante et presque sans faille, et se lancer dans la politique ne lui fait pas peur, bien que son image déplorable soit un frein non-négligeable. C’est un esprit libre, trop libre même, au point qu’il est bien capable de piétiner la liberté d’autrui avec une tyrannie impitoyable s’il juge celle-ci trop encombrante. Oh, il se rend bien compte de sa méchanceté, mais il n’en a cure. Privé depuis tant de temps de liberté, il est prêt à tout pour conserver la sienne. Férocement athée, désespérément libertin et définitivement révolutionnaire, le Marquis compte bien user de sa plume acérée en ces temps mouvementés.

PHYSIQUE:

Monsieur le 6 est sorti de son incarcération totalement méconnaissable. Oublié son corps élancé et ses traits graciles : il est bouffi sans être gros, ses cheveux ont blanchi et lui donnent un air sale même quand il ne l’est pas et ses yeux sont souvent parés de cernes profonds.

Malgré son titre, qu’il pense d’ailleurs à abandonner, Donatien est pauvre et cela se voit. Ses vêtements sont défraîchis, ses souliers manquent de cirage et sa perruque est emmêlée. C’est un homme ayant subi les ravages du temps à une vitesse prodigieuse, qui en paraît soixante-dix quand il en a à peine cinquante. Menant une mauvaise vie à Paris, il semble porter sur lui les souillures qu’il inflige en pensée et dans ses écrits.

C’est un écrivain dans le sens le plus péjoratif qu’on pourrait lui trouver. Dilettante, vivant au jour le jour dans les tavernes et les bordels, il fait peu de cas de sa santé. L’homme de lettres est en perdition depuis sa libération, et même si ses idées révolutionnaires sont déjà bien présentes dans son esprit, il n’a pas encore trouvé les personnes qui pourraient l’aider à en faire quelque chose de plus concret que de simples mots.

Histoire

Gourmandise & Envie

1740 — 1768

Donatien Alphonse François de Sade est un enfant roi, un empereur tyrannique qui pense que tout lui est dû. Il se montre bien vite invivable pour ses gouvernantes, et son père a tôt fait de l’envoyer chez son oncle, un abbé si bien ‘entouré’ que son titre est totalement dénué de sens. Donatien vivra chez son oncle jusqu’à ses dix ans, âge auquel il est envoyé dans un collège Louis-le-Grand à Paris, dirigé par les pères jésuites.

Le jeune garçon emporté, impulsif mais vif d’esprit qu’est Donatien ne peut tirer qu’une seule conclusion : la religion n’est pas ce qu’elle prétend être, quand d’un côté on se pare d’un titre que l’on vide de tout contenu, et de l’autre on éduque les jeunesses à la privation et à la chasteté, deux choses que l’on est même pas foutu de respecter soi-même. Fais ce que je dis, pas ce que je fais ? Oh, je ne crois pas mes chers. Je ne crois pas.

Donatien Alphonse François sort du prestigieux collège pour entrer à l’armée, où il se fait rapidement une réputation, et pas dans le bon sens du terme. C’est un cavalier volage dont les mœurs bien peu recommandables sont connues de tout le régiment. Joueur, libertin, il vit dans les tavernes et les bordels, ce qui lui cause d’ailleurs quelques menus soucis lors des tractations matrimoniales. Impossible pour lui d’épouser sa maîtresse, qui lui est refusée à cause des rumeurs qui circulent à son sujet. Néanmoins, on finit par lui trouver un parti en la personne de Madame de Montreuil, bien plus riche que les Sade. Tant mieux.

Luxure & Avarice

1768 — 1777

Donatien est heureusement marié, dans tous les sens du terme, mais cela ne vient pas pour autant contredire sa sulfureuse réputation qu’il a gagnée — et méritée — à l’armée. Il devient bien vite connu, et pas pour ses lettres. Le Marquis de Sade est l’objet de scandales qui éclatent successivement, histoires sordides encore grossies par le bas peuple qui se repaît si aisément du terrible et du malsain.

Néanmoins, il serait faux de dire que ce ne sont là que de viles accusations totalement infondées. Le Marquis de Sade est un grand consommateur de prostituées, un terrible choix de mots s’il en est. Ce ne sont que des marchandises qu’il paie pour en faire ce qu’il veut. Il est le seul maître en ces petites maisons où il emmène mendiantes et pauvres femmes en manque d’écus. Ce qu’il leur fait subir horrifie les tribunaux et l’opinion publique, titille l’imaginaire collectif qui transforme alors le Marquis en véritable démon.

Sa famille et celle de sa femme tentent bien de lui faire éviter la prison, en vain. Il n’écope cependant que de six mois de prison, une sanction bien clémente compte tenu des accusations qui lui sont portées.

Quelques années plus tard, entre ses folles dépenses pour un revenu quasi-inexistant, sa passion pour les arts littéraires et dramatiques, un nouveau scandale éclate. Ce n’était vraiment pas grand-chose pourtant, un aphrodisiaque ‘malencontreusement’ administré à cinq filles, et pris pour du poison par les juges. Ce n’est pourtant pas de sa faute si elles n’ont pas supporté la cantharide !

Cette affaire lui vaut cette fois de se faire emprisonner pour de longues années, entre Vincennes et la Bastille.

Paresse & Colère

1777 — 1789

Enfermé, le Marquis de Sade enrage. Il tourne à vide, ne peut exprimer ses ardeurs et ses passions comme il faisait auparavant. Il n’a aucun exutoire, autre que l’écriture. Alors minutieusement, sur un rouleau qui semble n’en plus finir, il couche jour après jour ses fantasmes les plus inavouables. Il n’a pour seule compagnie que ses personnages, à qui il fait tout subir, même l’impensable.

Il hurle, crie sa frustration dans ses écrits, sombre peu à peu dans la folie de celui qui ne sait comment apaiser un esprit trop délirant pour se maintenir tranquille alors qu’il est en cage.

Orgueil

Avril 1789

Oubliant presque le goût exquis de la liberté, il se retrouve propulsé dans la vie civile sans vraiment s’y attendre. Sans conviction, il s’installe à Paris, où il n’a d’autres revenus que ceux de ses écrits. Jouant sur son image souillée, ses éditeurs lui intiment, lui ordonnent même, de leur fournir ce que son imagination peut renfermer de plus glauque, de plus sale, de plus répugnant. Alors il le leur donne, leur faisant boire ses fantasmes les plus piquants et amers jusqu’à la lie. Et qu’ils les vomissent !

En vérité, Donatien Alphonse François de Sade se fait un plaisir de leur donner bien plus que ce qu’ils demandent. Ils les méprisent autant qu’il méprise ses personnages, ses écrits, et ses tendances qui le conduisent de nouveau dans les bouges des quartiers les plus mal fâmés de la capitale.

Derrière l'écran

CODE DU RÈGLEMENT: Obligatoire
PSEUDONYME: Cissa / Magneion
ÂGE: 27 ans
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM: Via Marius :3
COMMENT LE TROUVEZ-VOUS?: Très joli, même si le contraste fond/écrits risque de vite m’abîmer les yeux…
AUTRE CHOSE ?: Je vais essayer de jouer le Marquis le plus fidèlement possible compte tenu de son histoire (ça va que je connais un peu le personnage), par contre je connais l’univers Assassin’s Creed mais je n’ai pas fini le III et je n’ai malheureusement pas encore touché à Rogue ou Unity. Donc si je dis du caca, il faut me le dire ! Merci !

Je vais sûrement avoir du mal à me trouver un avatar aussi, je vais aller farfouiller les Internets !

NOTE : J'habite en Chine, où j'y enseigne le français (bon ça on s'en fout) et j'utilise régulièrement un VPN. Je me connecte aussi depuis mon lieu de travail : si mes IP sont bizarres, vous renvoient à Los Angeles, Singapour, Berkshire, Amsterdam ou Francfort, c'est normal. Mes IP sont cheloues, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis dans l'incapacité technique de voter sur les topsites (IP VPN avec proxy non autorisées, c'est normal et IP chinoises bannies). Voilà voilà.

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En ce qui concerne le code du règlement, il est belle et bien dedans, mais visiblement très bien cacher -S'auto remercie 8D *out* - Normalement tu devrais le voir plus vers la fin, seul indice que j'donnerais xD. *Est tout gentil ce soir :O*

Amicalement, Emanuel/Arno.